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La Voie Férrée,art contemporain
16 novembre 2010

"Les Georgiques" le déroulé

Le projet de la Caravane des Poètes, qui occupera tout le dimanche 21 novembre les espaces du COMPA, s’ordonne en cinq spectacles et lectures-spectacles différents qui s’adressent à des publics divers. Au long de la journée, on retrouvera comédiens, chanteurs et musiciens : Marie Poumarat, Garance Duarte, Patrice Dehent, René Farabet et François Cornu.

Chaque spectacle est l’occasion d’un départ qui se fera à l’heure précise et embarquera le public dans un espace spécifique du musée.

 

Voici le programme et les horaires de ces départs.

 

10h30

Terre en miettes, éboulis, éboulement, mélopée

Ce spectacle, réservé aux adultes, se déroule parmi l’exposition temporaire des sculptures de Jean-Luc Parant. C’est comme un moment d’éveil, encore un peu ébouriffé, dans la vacance du dimanche matin : curieux et comédiens errent parmi l’installation au pouvoir de méditation magique des œuvres du sculpteur lorsque soudain s’élèvent paroles, bribes et fragments de ses textes croisés avec des haïkus des quatre saisons qui composent comme une mélopée de la terre à son réveil. Le lien mystérieux entre l’Occident et le Japon s’opère peut-être par quelques rêveries aquatiques de Debussy.

Textes de Ponge, Jean-Luc Parant, Bashô.

Durée : 30 minutes

 

 

11h30 et 15h30

Conversations de tracteurs

C’est un joyeux méli-mélo de contes, de poèmes, de chansons, de musiques à savourer en famille, pour petites et grandes personnes, où l’homme, dans la diversité du temps, salue les métamorphoses de la terre au fil des saisons et les enchantements des campagnes.

L’équipe du COMPA et les comédiens de la Caravane des Poètes ont aménagé, pour ces deux spectacles, des dispositifs de machines agricoles qui forment comme autant de petits théâtres impromptus où se rassemblent, de manière ludique et informelle, spectateurs, comédiens et musiciens.

On joue, on rêve sur des textes et des chansons de Brassens et de Victor Hugo, de Rimbaud et de Prévert, de Verhaeren et de Cocteau… L’environnement ajoute au rêve ; avec la « la fin des paysans » et l’ultime effort machinique pour dominer les puissances de la terre, les grandes machines agricoles se sont immobilisées sous les vitres du Conservatoire de l’agriculture : elles trouvent ici une vie nouvelle, à la fois rêveuse et impertinente.

Durée : 45 minutes chaque spectacle

 

14h30

L’album aux miniatures

Dans l’espace couloir des architectures miniatures, où le musée a rassemblé une collection unique et fascinante de modèles réduits, un moment privilégié attend les fidèles, les habitués, les curieux et les découvreurs : Jean Giono nous dit la terre autrement dans un texte magnifique et méconnu - « Il n’y avait plus qu’à marcher » - interprété par Marie Poumarat, accompagnée au piano par François Cornu.

Durée : 30 minutes

 

17h

Moisson des voix, mutisme de la terre

Dans l’auditorium, on retrouve le quintet d’artistes qui ont animé cette journée, pour une riche moisson de grands textes, d’Hésiode à Virgile, de « Booz endormi » de Hugo à La Terre de Zola, d’Yves Bonnefoy à Saint-John Perse… Ici se croisent de grandes pages de la littérature mondiale inspirées par le travail de la terre, ses cycles et ses mutations.

Durée : 1 heure

 

La journée se clôt autour du verre de l’amitié par une rencontre informelle avec Jean-Luc Parant qui dédicacera le catalogue de son exposition.

Travail de Jean Luc  Parant (photographie  in Beaux Arts de Toulon)

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